Le CIO juge "prématuré" d'inclure l'eSport dans les Jeux
8 janvier 2019
Lors de son 7ème Sommet olympique, le CIO a fermé la porte aux jeux électroniques. Il considère que certains "ne sont pas compatibles avec les valeurs olympiques".
Le Comité international olympique ferme la porte aux sports électroniques pour le moment. Cela a été accepté aujourd'hui lors de la 7ème réunion au Sommet olympique à Lausanne (Suisse), avec à sa tête le président Thomas Bach. Le CIO considère qu'il est "prématuré" d'admettre des jeux électroniques dans le programme. Ceci clôt l'un des grands débats ouverts du monde du sport.
La nature commerciale, le changement continu auquel ils sont soumis et le thème de certains… Ce sont ces critères, que le CIO considère "incompatibles avec les valeurs olympiques", selon un communiqué rendu public. Ayant pour conséquence, L’impossibilité pour les participants d’obtenir des médailles olympiques.
Malgré tout, la plus haute instance olympique a annoncé la création d'un groupe qui collaborera avec des représentants du secteur de l'eSport pour "explorer des projets de collaboration communs".
En tout état de cause, le sommet a reconnu l'énorme popularité des jeux électroniques et a même admis qu’ils impliquent une activité physique qui peut être comparée à celle requise dans les sports traditionnels", mais "l'utilisation du terme sport pour les désigner nécessite davantage dialogue et étude ".
En outre, le CIO a exhorté les fédérations internationales à veiller à ce qu'elles conservent le contrôle des versions électroniques de leurs sports, à la manière du football avec FIFA 2019.
Les deux grands partisans du sport électronique au sein du CIO ne sont plus là.
L'un d'eux était Patrick Baumann, secrétaire général de la FIBA et membre du corps décédé lors des Jeux de la jeunesse de Buenos Aires. L'autre, Cheikh Ahmad Al-Fahad Al-Sabah, a présenté le sport électronique comme événement parallèle aux Jeux asiatiques cette année, mais l'a quitté jusqu'à ce qu'il clarifie son implication dans une affaire de corruption au Koweït.